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Mon enfant veut être scout

Le scoutisme n'est pas une sorte de centre aéré où des parents laissent leurs enfants à des animateurs salariés (aussi fabuleux qu'ils puissent être) afin qu'ils s'amusent.

 

L'ensemble des responsables (Responsable de groupe, trésorier, secrétaire, fourrier, animateur de vie spirituelle, aumonier, chargés de missions) et de la maitrise (chef et cheftaines) sont bénévoles. Au cours de la dernière saison, ce sont plus de 30 000 heures qui ont été consacrés à l'animation du groupe.

 

L'enfant demande à s'inscrire dans un groupe scout. Le chef d'unité transmet cette demande au responsable qui l'accepte ou non. C'est, outre un acte volontaire de l'enfant, un engagement de la famille. Pour aider, mutualiser, covoiturer, financer, tout au long de l'année des activités.

 

Le Groupe Saint-Louis de Vincennes a maintenant plus de 85 années d’existence.

 

Environ 100 enfants et jeunes, encadrés par une équipe de chefs bénévoles et formés, vivent la pédagogie du mouvement des Scouts et Guides de France.

 

Le Groupe Saint-Louis comprend pour l’année 2015/2016 les unités suivantes :

 

FARFADETS 6-8 ans 

LOUVETEAUX & JEANNETTES 8 - 11 ANS

SCOUTS ET GUIDES 11 - 14 ANS 

PIONNIERS ET CARAVELLES 14 - 17 ANS

COMPAGNONS 17 - 20 ANS

 

 

Le Groupe est rattaché Ã  la paroisse de Saint-Louis de Vincennes mais également à celle de Notre Dame de Saint-Mandé.

 

Nous accueillons en fonction des places disponibles, des jeunes de Vincennes, Saint-Mandé, Montreuil, Fontenay ou Paris.

 

Pour toutes informations, n’hésitez pas Ã  contacter, uniquement par courriels, les responsables de groupe en utilisant le menu contacts à votre droite.

 

Nos locaux sont situés au 32-34 rue Céline Robert – 94300 Vincennes.

 

Pour s'inscrire, rien de plus simple :

 

Il faut s'informer sur le scoutisme (pour cela lisez les informations qui sont en ligne à partir de ce site (en cliquant en haut de la page sur le logo SGDF, sur les photos des deux vieux messieurs et en lisant et acceptant les termes de la Charte des parents).

 

LES INSCRIPTIONS SE FONT AU COURS DES JOURNEES DES ASSOCIATIONS DES VILLES DE VINCENNES ET DE SAINT MANDE, début septembre

Message réceptionné !

Le scoutisme, un allié éducatif pour la famille

Prise de responsabilité, vie en groupe... de plus en plus de parents misent sur le scoutisme pour assurer une part de l’éducation de leurs enfants, qui ne peut être assurée par l’école ni eux-mêmes.

 

In : La croix (dossier du 17/09/2013)

 

le scoutisme un nouvel allié. «On s’inscrit de plus en plus dans une dynamique de tiers éducatif, complémentaire des parents et de l’école», souligne Antoine Dulin, délégué national des Scouts et Guides de France (SGDF). Â«L’école est en effet de plus en plus centrée sur les savoirs théoriques, la transmission de connaissances, alors que le scoutisme est plus une école de la vie, qui fait vivre aux jeunes des expériences autour du savoir-être (comment se comporter avec les autres, parler en public) et du savoir-faire (allumer un feu, monter une tente, organiser un jeu), et où on va donner aux enfants des capacités d’autonomie. Il n’y a plus beaucoup d’espace dans la société où ils peuvent les acquérir. 

 

Le scoutisme, par exemple, est l’un des rares lieux où on apprend aux enfants à se débrouiller dans la vie quotidienne, à confectionner un repas de A à Z, des courses à la cuisine… Ce que même les parents, bien souvent, n’apprennent plus à leurs enfants.

 

On vit en effet dans une société très anxiogène, et on dit trop souvent aux enfants «fais attention !» «On a donc tendance à les surprotéger et en même temps on voudrait qu’ils soient autonomes, constate Emmanuelle Audras, déléguée nationale éducation, pédagogie et activités aux SGDF. Pris dans ces injonctions contradictoires, les parents ne trouvent pas d’espace où les enfants peuvent faire des expériences et se débrouiller.» 

 

Le scoutisme permet aussi aux jeunes de vivre des aventures qu’ils ne peuvent plus vivre ailleurs : partir camper, construire des cabanes dans les bois, faire le tour du mont Blanc à pied...  Â«Alors que de nombreuses écoles ont supprimé les sorties parce qu’elles ont eu un problème un jour, c’est l’un des rares lieux où les gens acceptent encore de prendre des risques», remarque Fabienne, mère de sept enfants.

 

Depuis 2006, les scouts ont leur propre réglementation qui leur permet de proposer aux enfants des activités «en autonomie» (treks, explorations) dès l’âge de 11 ans. «Mais on ne les lâche pas dans l’inconnu», précise Antoine Dulin. «On apprend aux enfants à prendre des responsabilités en leur faisant confiance. Avec un système de progression personnelle, qui existe depuis plus d’un siècle.» Et les parents sont souvent émus de constater, à leur retour d’un camp, combien leurs enfants ont « grandi Â».

 

Plus globalement, les parents sont à la recherche pour leurs enfants d’activités «qui ont du sens», souligne Emmanuelle Audras, et qui ne se contentent pas de les «occuper». Dans une société perçue comme individualiste, ils voudraient que leurs enfants apprennent à vivre ensemble, «soient capables de trouver leur place sans écraser les autres, et sans s’écraser soi-même». 

 

Ils attendent du scoutisme qu’il développe leurs capacités « relationnelles Â» ou « Ã©motionnelles Â», dont les psys disent aujourd’hui qu’elles sont au moins aussi importantes que les capacités intellectuelles. Ils veulent que leurs enfants puissent à la fois s’épanouir, et découvrir l’autre, dans sa différence. Et se forger des amitiés solides et durables : cet argument est souvent mis en avant par les parents.

 

Cet appui éducatif est d’autant plus important à l’adolescence, où les parents se trouvent démunis face à leurs enfants qui «n’ont souvent plus envie de rien», poursuit Emmanuelle Audras. «Le fait de bâtir des projets avec des jeunes de leur âge et des chefs plus âgés, d’avoir des responsabilités concrètes, les incite à sortir de leur passivité pour se tourner vers l’action, atteindre un objectif qu’ils ont décidé ensemble.» 

 

Les parents espèrent que leurs ados trouveront dans le scoutisme à la fois l’espace de liberté et de confiance dont ils ont besoin, mais aussi un cadre et des règles.

 

Enfin, face aux questions environnementales et à la crise écologique, qui occupent le devant de la scène, les parents ont l’intuition que le scoutisme propose des réponses éducatives intéressantes. «Dans nos sociétés d’hyperconsommation, emplies de machines sophistiquées, souligne Antoine Dulin, il permet de renouer avec la simplicité du quotidien, retrouver une sobriété heureuse. Quand les jeunes partent camper dans la nature, ils redécouvrent le prix et la valeur des choses, celle de l’eau ou de l’électricité, quand on en est privé.» 

 

Et les chefs se disent étonnés de voir des jeunes heureux d’abandonner, pendant quinze jours, leurs réseaux virtuels, leurs consoles de jeu ou leurs téléphones portables pour nouer de « vraies Â» relations avec les autres, et redécouvrir la «vraie» vie.

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